Je hurle dans la rue vide,
Il n'y a aucun regard perfide.
Je suis seule,
Tout le monde s'en fout qu'j'gueule.

Ils sont dans leurs quotidiens,
Le petit habitant trace sa vie sans soucis.
De hurler il s'abstient.
Boulot, dodo, mais où se trouve la folie ?

Où est le plaisir de vagabonder,
Quand les rues ne sont pas bondées ?
De se ramasser et de rigoler comme un fou furieux ?
De s'esclaffer à en avoir les larmes aux yeux ?

Dans l'obscurité personne ne voit tes larmes,
Lache toi dans cette nuit euphorique.
Mais mutique.
Le jour, lui, est rempli de vacarme.