Il rend son chemin comme il le peut.
Éparpillant le bruit de ses grandes mains.
Soufflant les couleurs dans la fumée de ses Malboro.
Laissant un goût amer au sol sous ses Doc's dont il traîne les talons.
Il est vivant, et marche, marche juste pour le moment.
Il balaye de ses longs cils,
Écrase de ses sourcils,
Une ligne d'horizon infini.
Ses fossettes se creusent profond.
Il entend la vie.
La suit.
La traque.
Il arrive.
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Commentaires
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Posté le 05/03/2017 à 07:59:18
Le voyageur va de ville en ville, et vous annoncez la venue de ce nouveau Messie, aux mains vides mais au coeur plein... | |
jacou |
Posté le 05/03/2017 à 11:23:47
Top! | |
suane |
Posté le 05/03/2017 à 14:06:56
Toujours très bien écrit, comme une photo décrite poétiquement. Très beau | |
Galerion |