Alangui de m'être donné à la douceur
J'ai longtemps vécu loin de ma douleur
Les yeux fermés face à l'invisible, ma transe
Naissait de l'éphémère indolence.
Je m'imaginais pouvoir feindre ces tares
Aux maux monocordes! Réminiscence
Jadis plausible comme ces plaies rares
De l'oubli. Oui, je mourrais de l'absence.
Ma tristesse errait même dans mes yeux
Et se consolait dans le sang de mes larmes
Je vivais désarmé, dans l'illusion de ce feu
Qui me glaçait la chair de par son vacarme.
Je m'étais venu alors à épouser le clinamen
De l'ivresse, et à expulser la pudeur l'alboka
Et depuis, j'ai vécu mon ère à écrire des hymens,
À ta peau ! Et à jouir seul de mon harmonica.
Affaibli, je mourrais de l'haineuse ironie
Et de mes peines que nulle torture n'égale !
Mes pensées mythiques m'ont libéré de l'agonie
Mais pas de l'être qui fonda ma vocation théologale
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que dire de ton écrit, ben que je te connais .... un peu, je ne suis pas surprise, j'aime bien tu le sais...... a bientot homère, | |
plustout |