L'ombre apraxique m'est absolument fidèle !
D'ailleurs la féale ne l'ignore point !
Seul le rayon de mon amnésie,
peut incarner la chimère.
Une larme torrentielle se noie !
La rivière esquisse son chemin,
Vers l'épave des dignités.
Ailleurs, l'étang boit son dernier souffle !
Une femme sans principe se lamente !
Le sort de l'arbre est dans la mélopée !
A des millions d'années lumière,
Sur une autre zone de la toile
Le théosophe initie son diable à la dextérité.
« Le second rayon est une quête dans la stichomythie !
Le martyr vêtu de ses sanglots colorés
S'en souviendra pour toujours » assurait –il avec espoir.
Mais une voix musicale lui répond aussitôt!
« Édifie donc la tour des moribonds ».
« Demain tu seras le prince blanc,
Et les chevaliers de l'autre côté du miroir
Seront tes seuls féaux»
Dans le noir des incertitudes,
L'ombre apraxique,
M'est assurément toujours fidèle !
Aussi de son balbutiement vacillant et tremblant
Elle me dit :
« La bannière de l'harmonie hissée
La perle des sages deviendra ton bouclier,
La vague de son âme errante ta monture !
Le reflet de sa danse ton illusion !
Et dehors le sable doré sera étouffé !
Le sens erroné sera une énergie sans souffle !
Une bacchanale, ensuite une orgie !
Ton ascension sera prophétisée
La mutation de l'ère nouvelle
et le berceau du défunt, tu verras »