Elle, sa beauté incertaine à saisir
Sous les feux aveuglés de ses yeux, respire
En elle cette trace qui du ciel semble
L'empreinte éparse et comme un écho qui tremble
Des lieux quittés et des voix d'enfance humaine
Qu'ont laissés pendants les dieux jadis amènes
Tandis qu'un jour naît d'un monde sans racines
Le radieux n'est que néon qui s'acoquine
Aux fausses lueurs de récents abécédaires
Où sur les fosses s'abaissant les paupières
Echouent des théories adornées au faîte
Ô vieilles cimes dessous les lunes muettes
De l'été ! Berges que blesse qui circule
Au creux de ces lents fleuves faits les bascules
Du temps passé, les oracles périclitent
S'ôtant du présent des jours les lieux nous quittent
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Histoire
Publié le 06/06/2015
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