On pressent à les connaître que les coeurs des poètes s'interpénètrent.
Si par le calcul Claudel entre en force, renversant de ses versets cul par-dessus tête tout l'or de son idiome plein d'encens,
c'est en connaisseur élégant que rivalise Valéry
- Baudelaire se plaignant lors d'une lettre à sa mère du 5 mars 1866 "des imitations et des tendances qui m'alarmaient" -
avec peut-être Ronsard si ce n'est Racine,
par la ténacité maintenue d'une fluidité insensible à ses détours,
là où le cogneur adolescent (Rimbaud),
ayant eu beau fracasser les reins de Verlaine,
n'en était pas moins demeuré l'humeur vaporisant la poésie.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Poésie
Publié le 20/06/2015
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Commentaires
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Posté le 05/04/2016 à 13:18:34
Cela est plus drôle ! Encore une fantaisie intellectuelle. Là, j'aime. | |
Moi80 |
Posté le 05/04/2016 à 17:18:36
Merci pour le commentaire, Moi80 ! | |
jacou |
Posté le 09/08/2019 à 20:29:34
J'adore et j'admire toutes ses subtilités poétiques et cette manière de faire habiter le beau monde de la poésie dans un même poème...bravo Georges ! | |
Yuba |
Posté le 09/08/2019 à 21:40:36
Merci beaucoup Assia de ta lecture pleine d'enthousiasme ! | |
jacou |