Le vent d'hiver qui en tempête souffle
Est comme ce mur qu'un papier maroufle
Il est fort mais à chaque instant se meurt
Et de lui dans le temps rien ne demeure
Que caresses sur des feuilles froissées
Puis la tristesse d'une âme angoissée
Nous savons que le vent passe et voyage
Mais nous demeurons en prenant de l'âge
Lui va qui jamais ne manquera d'airs
Nous n'avons qu' « avoir » et « être » auxiliaires
Mais c'est « aller » qu'il nous faudrait pour verbe
Qu'un vent nous déracine ainsi qu'une herbe
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amitié
Publié le 14/02/2019
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Commentaires
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Posté le 14/02/2019 à 15:36:49
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La douceur de ce vent d'hiver est extrême! Il souffle dans le sens qu'il choisit Lorsque notre volonté est toute autre Georges , je te félicite et ce poème je le mets dans les favoris , je l'adore tout simplement, au point de souhaiter qu'un jour cette poésie soit apprise aux enfants dans les classes de français ! |
Yuba  |
Posté le 15/02/2019 à 03:14:42
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Merci de tout coeur Assia pour ton commentaire qui entraîne à sa suite le mien. Tu demandes beaucoup et je crois que l'Éducation Nationale va peiner à honorer ton voeu, mais pourtant gloire à elle de nous donner les rudiments, à travers d'abord les récitations puis par la découverte des poètes et des explications de textes les concernant, rudiments de la poésie qui compte au coeur des vrais poètes ensuite, pendant leur vie. Je sais gré au système éducatif de m'avoir fourni des noms de poètes, les Villon, Ronsard, La Fontaine, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Nerval, Apollinaire, Prévert et tant d'autres. Et aussi, notre système offre ces connaissances gratuitement, ce qui socialement est une aubaine pour le vrai fils d'une pauvre mère ouvrière veuve que je suis. Gloire à l'Éducation Nationale ! Gloire aux poètes qui furent autant de phares pour guider l'errance spirituelle des jeunes années d'un homme. Le reste n'est que littérature, à ne pas confondre avec la poésie, selon le bon Verlaine. |
jacou  |