Me direz-vous enfin qui est Flora la belle
Ô charmant François qui la chantiez autrefois ?
Moi, j'ai une peur bleue qui me ronge le foie
Car j'ai par trop mangé de bonnes mirabelles
Ajouterez-vous où sont parties neiges d'antan
Que vous chantâtes, sourd aux menaces de mort ?
Moi j'appris tout vos vers, et je vous remémore
Par les soirées d'hiver, pour les êtres sentant
Vous avez semé l'Amour à la Renaissance
Ce n'est donc que cela, et c'est bien démentiel
L'amour escaladant les degrés du haut Ciel
L'Homme ne cherche plus de quoi il est l'essence
Le lac pris par la glace où se mire un renard
Le bois las de verdir qui sent errer le cerf
Le repas de fête suspendu aux desserts
Les cendres des grands deuils, où l'on jette du nard
Tout ce qui imprime un vouloir certain de l'être
Qui nous veut pour l'instant mais recèle un plaisir
Cela seul mérite un regard, amours, désirs
Dont, tant de tendres fois, nous parsemons nos lettres
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Poésie
Publié le 05/10/2017
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Villon, avec qui j'ai quelques points communs. Merci pour ce bon poème jacou | |
Verdon |
Alors merci François pour votre bon commentaire ! | |
jacou |
Lettres emplies d'amour Scellées à la cire d'abeille, Qu'une beauté à ravir ouvre Et lit, relit, rere... jusqu'à tomber de sommeil. |
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Comtedesaintgermain |
Puis c'est un matin d'éveil Que tamise un sobre jour, Et, brossée, la beauté même Démêle sa chevelure, Et son allure est telle Qu'on la dirait marquise Alliée à ce comte Dont tout Paris parla... Merci Comte, pour vos vers précieux. |
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jacou |
Cent fois sur le papier Relisez votre amour, Pour ne pas expier Par manque de toujours. |
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lefebvre |
Merci Daniel pour tes vers soucieux. | |
jacou |
j'aime tes poèmes Jacou | |
marinette |
Merci aux poètes d'antan de nous avoir livré si jolis mots. Merci à toi, poète d'aujourd'hui de perpétuer cet art qu'est la poésie. :-) |
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Iloa Mys |
Merci beaucoup Marinette pour cet aveu qui me touche. La réciproque est tout aussi vraie. | |
jacou |
Merci Iloa Mys, je suis heureux de lire ton message :) | |
jacou |
Flora la belle inspiratrice de poésie... :) magnifique |
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MARIE L. |
Merci Marie L., joli ton retour à pas légers :) | |
jacou |
Ces poètes d'antan nous ressemblent étrangement, ils ont tout comme nous une nostalgie chevillée au corps et un désir brûlant d'amour. | |
eliosir |
Je te remercie cher Eliosir. Les poètes à travers tous les siècles, et qui furent souvent, mais pas toujours, hommes, ont un éternel chant à entonner à la gloire de la seule belle cause qui vaille qu'on meure pour elle : l'amour de la femme, la brûlante, l'ardente, l'incandescente sœur incendiaire des misères et des joies ! Et le nostalgie, ce sera toujours celle de notre enfance, de nos premiers moments, du premier babil... | |
jacou |
J'ai reconnu qui était FRANÇOIS, un indice l'homme au scooter ! | |
CRO-MAGNON |
Haha ! Lui, il a fini pas la balade du perdu ! Mdr ! | |
jacou |
On a oublié qu'il fut un temps avant l'ordinateur, les portables (SMS), on écrivait des lettres pour le plaisir de répondre à quelqu'un. C'était un bonheur, c'était entretenir une correspondance. Alors ton très joli écrit selon moi, c'est une lettre d'amour adressée à la Flora. Un poème qui peut-être à la fois chanté ou dicté. J'adore le titre. Bravo M'sieur Le Poète et merci ! | |
suane |
Je te remercie Suane : en effet, l'art de la correspondance avait son charme profond, il fallait savoir par le truchement des seuls mots capter l'attention, la retenir, la rendre émue, et être ô combien patient pour obtenir réponses à des questions et à des souhaits formulés... Ces lettres, notamment les lettre d'amour, les lettres d'ami, existent toujours pour les cœurs vaillants. Flora, cette belle Romaine, est une allégorie qui me plaît, et François l'a bien chantée... |
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jacou |
Joli, j'aime aussi les poèmes d'antan qui n'étaient pas dénués de sens comme celui-ci. | |
TANGO |
Merci vivement Tango pour votre passage ici, souligné d'un trait vif. | |
jacou |
Merci à toi Georges Pour cette vive balade Sise au détour de l'arcade De sa Légende elle regorge ... |
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Yuba |
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