Paul, les oiseaux, tu en as observé le vol
divergeant vers l'infini des points de l'espace,
alors que tu les nourrissais comme l'on passe
à saint François l'envolée des belles paroles.
Savais-tu la ligne dont la beauté se pare
et séparant le mode en condamne le moule
ou de quelle eau suivais-tu le contour qui coule
ta vie, dans cent directions cherchant chaque part
des membre d'Osiris, qu'en armes amassées
tu figuras pour te défier de cette vie ?
Car la toile en bataille assène : c'est assez.
Que dorment à l'étoile l'eau, l'oiseau, tout dorme...
Et l'hostie irréelle circule à l'envie,
jetée aux oiseaux, laissant la mort prendre forme.
...
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Arts
Publié le 02/04/2014
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Arts à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 02/04/2014 à 00:06:31
SURPRENANT ET SUPERBE | |
flipote |
Posté le 02/04/2014 à 00:16:19
merci flipote, j'ai poursuivi l'exercice d'admiration de deux peintres de l'aube de la Renaissance italienne, même si c'est lointain aujourd'hui tout ça. Enfin l'art sera toujours vivant. |
|
jacou |
Posté le 02/04/2014 à 07:55:17
Une écriture séduisante!le fond et la forme captivent le lecteur un style qui suscite mon admiration. | |
Abdel |
Posté le 02/04/2014 à 10:43:49
merci Abdel ! | |
jacou |
Posté le 02/04/2014 à 18:37:32
Je trouve la peinture que tu fais de ce peintre est fort bien dépeinte ! On voit poindre la Renaissance dans tes mots, et cela est je trouve très réussi ! |
|
Bragi |
Posté le 02/04/2014 à 18:45:13
Merci Bragi ! | |
jacou |
Commentaires
Annonces Google |