Ils n'étaient que de feu, et avaient un sort bref
Le temps d'utiliser des ressources cachées
Ils dormaient au fond des caves, au creux des biefs
Ecoutant le vent qui vole et veut arracher
Etaient-ils d'ocre bruni ou de fer jauni ?
L'atmosphère mêlait leurs couleurs d'entre-teintes
Comme des rats très vifs qui regagnent leurs nids
Ils couraient en tout sens de peur du glas qui tinte
Ils étaient d'or pur et de rivières sereines
S'écoulant en coulisse aux fins de vies trop brèves
Brûlant comme encens du trésor d'antiques reines
On les blessait au cœur en extirpant leur sève
Sentier qui ne mène nulle part en forêt
Cime brillant sur un paysage, lointaine
Embruns de mer drossés aux falaises de craie
L'univers des choses a sa vie souterraine
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 27/10/2016
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Bonjour Jacou. Je ne saisis pas de quoi tu parles ? ??? |
Iloa Mys  |
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je pense qu'il s'agit de la nature qui brule et je trouve que c'est joli à lire |
| roserose |
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Bonjour Iloa Mys, Je te remercie de t'interroger sur le sens de mon texte :) Pour une fois, je ne suis pas explicite, et j'en étais bien conscient en écrivant. Même le titre ne donne pas une clé de lecture. Pourtant, comme l'a devinée roserose, c'est bien d'incendies dont je fais mention ("feu", "bruni", "brûlant"), même si c'est par allusions éparses. Les incendies rougeoyant, beaux spectacles mais qui tuent la nature, ses sentiers, ses paysages, asphyxient la vie des choses qui nous entourent. |
jacou  |
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Bonjour roserose, Je vous remercie vivement d'avoir apprécié et élucidé le sujet de mon texte : c'est bien les brûlures infligées à la nature dont il s'agit, les feux de forêts notamment, arbres et feuilles qui se rabougrissent sous l'assaut des flammes et se ternissent. Bonne journée ! |
| jacou |
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Allumez le feu ! Ah que ! |
| CRO-MAGNON |
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Merci pour ta contribution CRO-MAGNON, mais Johnny qui allume éteint aussi d'autres feux ! |
| jacou |
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Bonjour jacou, Où la nature émeut l'Être qui la parcourt en quelque lieu secret, en quelque ombre d'amour, à la moindre éclosion, au moindre chant choisi par l'oiseau dans le vent s'entend ... la Poésie Zac |
| L Etranger |
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Bonjour Zac, Merci pour ce quatrain ! |
| jacou |
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Comme c'est beau !!! Ce poème devrait être mis en musique pour sensibiliser aux dangers que l'humain fait subir aux merveilles de la Nature ...bravo Georges , je mets ces "enygmatiques" pensées dans la Reserve de mes favoris ! |
| Yuba |
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