Pourrons-nous atteindre le vide sidéral ?
Verrons-nous l'au-delà au fond du dernier râle ?
Je suis certain qu'il n'y a de réponse à rien
Que pour celui qui n'est pas né, chez les Terriens

Se poser des questions est chose bien humaine...
Qu'avons-nous besoin de la mort, où cela mène ?
Il n'y a, digne d'être enquêté, que l'amour
Et pour le voir, un beau fleuve du nom d'Amour

Je prononce ici le gel des questions terribles
Préférant les devoirs des choses invisibles
Se maintenir en vie est déjà un programme
Et que dire alors s'il faut y perdre des grammes ?

Rester vivant ! C'est mon slogan de fin d'études
La mort m'a quelquefois plongé dans l'hébétude
Et j'eus goût jadis pour des suicides subtils
Mais sachons désormais à tout se rendre utile

Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Pensée
Publié le 20/10/2017
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 20/10/2017 à 07:50:14
Comme il est bon parfois d'entendre sonner le glas des terribles questions de l'existence.
Vivons aujourd'hui pour l'amour du prochain
qui croiserons obligatoirement notre chemin.
Alléluia Georges pour cette nouvelle journée
Amitié
lefebvre
Posté le 20/10/2017 à 09:05:37
oh je me sens tellement concernée
merci Jacou
marinette
Posté le 20/10/2017 à 09:07:51
Je suis le fleuve Amour
Qui sourd par les fissures
Absence-résurgence
Mon Oui coule de source
Je suis la Com-passion
Et si j’use les bords du lit
C’est pour moins de souffrance
Je suis Un avec l’Autre
Je suis sa différence
Je cours par les déserts neigeux
Vers les bras de la Mer
Où gît ma Re-naissance
Je vis au Jour-le-Jour
Sans espérance
Et sans terreur
Mais sans indifférence.

Je suis le fleuve Amour
J’accueille l’eau qui pleure
Les rayons qui tarissent
Et les petits chemins
Qui aboutissent

Je suis votre Miroir
Mouvant et immuable
Je charrie les scories
Et les stocke en barrage
Et quand s’ouvrent les vannes
Je garde seulement
Sertie sur fond de vase

UNE AMETHYSTE RARE .
marinette
Posté le 20/10/2017 à 11:53:43
Des questions du genre nous pouvons en avoir plein la tête ...à certains moments où notre vie semble hésitante...j'adore la chute de ton écrit!

Amitiés
Yuba
Posté le 20/10/2017 à 12:12:43
Un poème profond et intimiste que tu nous livres avec une franchise appréciable, la conclusion surtout m'a beaucoup émue, je suis heureuse que tu apprécies le positif de la vie désormais... Merci de ce poème bouleversant Georges
grêle
Posté le 20/10/2017 à 13:37:31
Alléluia Daniel ! Renaissons ! Merci à toi !
jacou
Posté le 20/10/2017 à 13:39:40
Merci beaucoup Marinette pour ta double contribution. J'effacerai bien mes vers pour mettre les tiens à la place, ils sont si beaux...
jacou
Posté le 20/10/2017 à 13:40:50
Merci Yubanca pour les réponses aux questions !
Amitiés.
jacou
Posté le 20/10/2017 à 13:43:26
Merci Marine pour ton empathie de lecture. La vie a des revers, des envers, des avers, mais elle a surtout des vers !
jacou
Posté le 20/10/2017 à 13:52:37
Quand vous dites être certain qu'il n'y a réponse à rien, en réalité vous répondez à toutes vos "terribles" questions de manière expéditive. La certitude rend fou a pu écrire Nietzche. Et si vous interrogiez cette "certitude" jacou? Ces questions ne se révèleront peut-être pas aussi "terribles" qu'elles en ont l'air à vos yeux... Merci
Verdon
Posté le 20/10/2017 à 14:43:24
Je vous remercie, Verdon, de m'interroger sur ce sujet délicat des questions que je ne souhaiterais plus affronter et mettre sous le boisseau. J'ai toujours craint la folie, mais ce n'est pas un principe de "raison" suffisante pour se masquer devant la réalité : il faut l'affronter nanti des questions solubles et insolubles. Alors, je retourne au charbon de ces questions "terribles" qui me taraudent, et, comme la "Mélancholia" de Dürer, je m'assoie dans un coin la main contre la joue, et j'interroge...
jacou
Posté le 21/10/2017 à 00:18:05
La question qui tue ? Pourquoi tu te creuses autant les méninges ? Tu devrais être moins têtu, une cure de repos serait bien plus sage ! Allez hop au lit ! Lol. Je dirais que l'on ne perd pas le fil de ton bon poème, que la vie il faut l'aimer, que se poser trop de questions peut tuer. Alors oui, ton slogan a le mérite d'être convainquant ! Bravo et merci Maître.
suane
Posté le 21/10/2017 à 00:55:01
Merci énormément Suane pour ta question qui tue, qui est aussi une question à mille euros : pourquoi je me creuse les méninges ? Maudit cerveau qui ne me laisse que rarement en paix lol ! Toujours à fouiner dans le pourquoi-comment des choses... Alors je jette tout par-dessus bord, et vogue ma nouvelle galère allégée, et je me sens du coup plus léger. Oh ! mais j'ai perdu mon cerveau en route ! Bon débarras mdr !
jacou
Posté le 21/10/2017 à 10:12:23
Merci Jacou pour ce poème qui me touche beaucoup. La vie, la mort, l'espace... toutes ces données inaccessibles, nous les vivons pourtant, elles font partie de notre monde, nous faisons partie du leur. Se poser des questions est humain et souvent stérile car ces trois piliers sont bien au-delà de notre pauvre pouvoir de perception. Par contre, nous pouvons les appréhender avec notre conscience qui est de même nature. Vie-mort-espace-conscience forment une trame, nous l'avons toujours su, nous le saurons toujours, nous l'avons juste oublié là, maintenant. La question nous taraude mais la réponse, c'est nous.
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 10:24:25
Je te remercie Eliosir pour ta philosophie que tu sais résumer en quelques lignes, car elle est claire et limpide comme de l'eau de roche. Cette trame dont tu parles : vie-mort-espace-conscience, j'y reconnais les données essentielles que nous percevons, on pourrait y adjoindre le temps s'il n'était pas si fuyant, et qui marquent tout au long notre séjour dans l'univers. Conscience heureuse ou malheureuse, qu'importe, l'essentiel, l'existentiel, c'est de les percevoir.
jacou
Posté le 21/10/2017 à 10:35:07
Et si le temps n'était qu'un effet de trame? La mort n'a pas besoin de temps, l'espace non plus (la physique quantique nous apprend que l'on peut s'en affranchir), quant à la vie, n'étant qu'une péripétie de ce qu'on appelle la mort et qui est en fait tout simplement la conscience... Notre égo, élément rassurant éphémère, est le seul qui a besoin de temps, et il nous fait croire qu'il existe.
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 10:43:04
Oui, grâce au temps, nous pouvons avoir l'illusion de retenir les secondes et les minutes qui filent, nous inscrivons une heure qui a compté sur le cadran mémorable de nos souvenirs et puis, pfuitt... tout ce qu'on croyait immense comme l'édifice du souvenir proustien s'écroule bientôt dans l'oubli lointain de l'époque présente où nous avons à faire face, à nouveau. Alors, nous nous rendons enfin compte, qu'à part à nos montres et désormais sur tous nos écrans, ce temps, défini par les humains, n'existe pas, peut-être n'a jamais existé...
jacou
Posté le 21/10/2017 à 10:49:03
Une goutte d'eau isolée a besoin d'un support pour maintenir un semblant de maintien et d'unité. Plongée dans l'océan, elle fait partie du tout.
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 10:56:56
Et ce tout qui nous englobe, c'est la trame de l'univers, drame grandiose dans lequel nous sommes pris, jouant nos rôles de mouches affolées attendant la dévoration arachnéenne.
jacou
Posté le 21/10/2017 à 10:58:35
Nous sommes l'araignée et donc la toile, c'est nous aussi.
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 11:02:40
Seule la mort nous délivre, et encore, je finis par avoir des doutes, car un possible au-delà ne serait-il pas une dimension parallèle, un multivers ?
jacou
Posté le 21/10/2017 à 11:13:34
Oui, univers, vie, mort et conscience forment une seule et même trame !
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 11:24:31
Bienheureux sommes-nous alors d'être nés ! Nous entrons ainsi dans la chaîne immémoriale universelle et notre place minuscule dans ce monde reçoit la consécration d'un sacre !
Ruisseau, je suis la brise sur tes eaux, taureau, je suis ce qui te brise les os...
jacou
Posté le 21/10/2017 à 11:43:42
Nous avons alors l'age de l'univers et notre place minuscule est celle de la goutte d'eau dans l'océan, elle est en soi TOUT l'océan. Je suis ce que je mange, l'autre, la montagne, l'univers... Certaines religions disent que dieu est en nous, en fait, il est nous et nous sommes lui. Notre conscience en cette vie est comme la goutte sortie de l'océan, nous cherchons cet océan alors que nous le contenons tout entier. Nos sens limités actuels ne nous permettent pas de comprendre que nous sommes ce grand tout qui nous pose tant de questions. Après cette vie, nous réintégrerons cette conscience totale.
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 11:54:23
Et nous ne serons plus qu'un avec elle... C'est le "En Kaï Pan" des antiques philosophes grecs, le Un dans le Tout...
jacou
Posté le 21/10/2017 à 12:00:45
Exactement, on retrouve cela ou en bribes dans bon nombre de philosophies et de religions. Le jour où l'homme sera en mesure de comprendre et contrôler cela dans sa vie de chair, alors, il pourra dire: Je suis le rocher et donc je peux le bouger, je suis l'univers et donc je peux le connaitre et le comprendre, je suis la mort et donc je n'ai plus peur, je suis l'amour et donc je peux le donner, je suis la conscience et donc vous êtes moi et inversement... L'age d'or? Sans doute.
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 12:05:21
Un océan de sagesse sera alors la fontaine cristalline où s'abreuvera l'ensemble de la création, et nous serons revenus aux premiers temps, au big bang, quand le temps n'était pas encore. Un rêve ? Une perspective ?...
jacou
Posté le 21/10/2017 à 12:09:45
Le big bang où justement tout est un mais déjà contient le tout. Un bien beau symbole! Le big bang qui ne contient pas le temps. Le big bang qui sait créer avec 3 fois rien un univers. Le big bang est la goutte d'eau qui contient l'univers entier mais aussi l'accès aux autres. Tout, rien, la vie, la mort, la conscience, moi nous..... Comme nous.
eliosir
Posté le 21/10/2017 à 16:24:24
Un bel exercice de réflexions sur le "être ou ne pas être". Choisissons d'être et participons à la grandeur de l'humanité à notre échelle.J'ai aimé
TANGO
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