L'exilé comme un oiseau nidifiant au seuil
Vient et revient sans défiance habitué des routes
Boire d'âpres pluies par la lumière dissoute
Dîner d'un soleil dilapidé par les deuils
Est-ce l'échec qui l'arrête avant le village
Dont il épouse la courbe à son oeil fiancée
Ou ce pays sage d'enfance fracassée
Tisse-t-il à ses pas le recul qu'il image
En l'amical lieu l'habitacle bleu du ciel
Qu'il a forgé hors des lignes de rails en friche
D'herbe où la bataille pour la gorgée d'eau chiche
Bue l'a détourné à jamais de l'essentiel
A quelle boue a-t-il plu à Dieu de mêler
L'or de son sang que vers l'aine il perd sans relais ?
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 25/03/2014
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Commentaires
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Posté le 25/03/2014 à 12:47:25
remarquable sonnet plein d'une âpre poésie ,,,, dutrès beau travail | |
flipote |
Posté le 26/03/2014 à 04:28:49
j'aime beaucoup, merci reverbererouge |
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Reverbererouge |