Tu me fis m'absenter pendant des mois de suite
J'étais tout au service aux attraits de ma Dame
Qui de lumière en fleuve enjolivait son âme
Et me guidait alors bien sûre de ma fuite
Mais je ne sais pourquoi mon absence hors les murs
Allait troublant mon style en des épithalames
Tout tremblant je gisais sous l'assaut de la femme
Ayant ôté aux jours mes babillant murmures
Souffrez que j'habille disais-je à la flamme
De la bougie du cœur la dernière des lames
Du tarot que nous jouons mon amie très splendide
Ou sinon laissez-moi me croire un peu poète
Arrêtez cette guerre inlassablement faite
Je fus tant persuasif qu'elle partit livide
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 20/03/2019
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Commentaires
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Posté le 20/03/2019 à 12:00:46
Très beau sonnet ! La touchante Emotion est tout un monde de raffinement dans sa confidence , seuls les babillants murmures sont à changer par : les brillants murmures ... Merci et bravo Georges ! |
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Yuba |
Posté le 21/03/2019 à 07:52:51
Ce beau sonnet de tes malheurs nous apporte une montagne de bonheurs. Je pense souvent à ma dernière union et je me demande qui pourrait écrire l'épithalame qui m'accompagnera au ciel des poètes...s'il existe ? Amitiés |
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lefebvre |
Posté le 21/03/2019 à 09:26:14
Assia et Daniel, mille mercis pour vos messages ! @ Assia : j'aurais aimé être plus brillant, plus fringant, mais je dois tirer un bilan d'une mésaventure. Le virtuel puis le réel m'ont déconfit lol. @ Daniel : tu es toi-même en possession de ton beau métier de poète, qui pourrait alors te rendre hommage en se mettant à ton niveau, c'est-à-dire être également bucolique et champêtre ? Pour l' heure, sachons transformer les mâles heurts en petits bonheurs d'écriture, certes égoïste, mais avais-je le choix lol ? Amitiés. |
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jacou |