dieu que j'aime rêver lorsque le soir descend,
sous ces forêts obscures couronnées de verdure
où la chanson de l'eau et la plainte du vent
ne sont qu'un doux murmure.
ô que j'aime m'asseoir, pensif et solitaire
sous la voûte fleurie de l'églantier sauvage,
et observer l'oiseau qui désertant les airs,
s'endort dans le feuillage.
et depuis bien des jours, de l'aurore au couchant
je viens bercer ma peine en ces lieux d'espérance,
et attendant l'oubli, je vis en y cachant
mes larmes et ma souffrance.
car la nature amie de tous les cœurs blessés,
cicatrise les plaies que jadis fit l'amour,
puis murmure tout bas aux âmes délaissées
on t'aimera un jour.
si comme moi, leurré de perfides promesses,
tu hais l'instant qui naît et l'instant qui se meurt,
va t'en dans la nature et prenant sa tendresse
offre lui ta douleur.
et là tu comprendras ce que veux dire aimer,
aimer à en souffrir sans pouvoir en mourir,
et quand tu le sauras, ton cœur réanimé
réapprendra à rire.
Écrit par jean de HAUTE ROCHE
Aimer l'AmourHaïr la haine!
Catégorie : Amour
Publié le 22/11/2012
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Merci avec le coeur pour ce suave ce triste et pourtant consolant poème j'admire bien sur la délicate et fluide écriture merci, jean. | |
flipote |
J'ai adoré ! Merci pour ce moment ! | |
monreve |
J'aime beaucoup. Quelle classe ce poème ! Il me ravie. Merci. |
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Iloa Mys |
La nature est une ancre qui nous empêche de basculer vers le désespoir. Je l'ai maintes fois éprouvé. Merci pour cette écriture fluide et sensuelle. | |
Marouette |
Je ne trouve pas les mots, mais j'aime. Pétale d'oeillet. |
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rebecca |
Il y a dans ce poème un romantisme qui me séduit. Ce pourrait être du Lamartine. | |
Mokolo |
Superbe poésie révélatrice des états d'âme que nous pouvons avoir en certaines circonstances. | |
TANGO |
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