J'irai près de ta tombe où pleure tout bas le vent
Enterrer mon amour à l'ombre de ta croix
Puis, priant tristement près du vieux marbre froid
J'attendrai que le soir descende lentement.
Là ma douleur muette harcèlera mon cœur,
Car qu'es-tu désormais souvenir que j'aimais ?
Cendre, parmi les cendres tu dors à tout jamais,
Ignorant que pour moi s'éternisent les heures.
En vain chaque matin se lève le soleil
Réchauffant les vivants et éclairant ta tombe,
En vain chaque matin le jour efface l'ombre
Tes yeux fixent la nuit d'un regard éternel.
En vain chaque saison est revenu l'été
Pareil à ces étés que tu as vu passer,
Longtemps j'y ai cherché les traces du passé,
Mais je n'y ai trouvé que l'écho des regrets.
C'est pour toi mon amour que j'ai fait ce poème,
A chacun de ces vers je n'ai pensé qu'à toi,
Et un peu de mon cœur a glissé dans mes doigts
Pour mourir sous ma plume en te disant je t'aime !
Écrit par jean de HAUTE ROCHE
Aimer l'AmourHaïr la haine!
Catégorie : Triste
Publié le 13/11/2012
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Poignant et très beau, quel beau vers que "et un peu de mon coeur a glissé dans mes doigts" | |
flipote |
"Où pleure tout bas le vent" Je ne connais que trop ce poème, pour l'avoir vécue maintes et maintes fois, très beau, la fin pour tous (le plus tard possible) c'est inéluctable, une pensée pour votre amour. Pétale d'oeillet. |
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rebecca |
C'est un beau et touchant poème que vous nous servez ici ! Merci. |
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Bragi |
Voilà un poème où les mots s'enchaînent les uns aux autres dans un glissement harmonieux. Un vrai plaisir à lire. Merci Marouette |
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Marouette |
Très beau poème. | |
pichounne |
Touché. | |
monreve |
Et un peu de mon coeur qui se noie dans ma tombe Vient réchauffer tes pleurs sans que tu y succombes. Il y avait vraiment beaucoup d'amour pour écrire de si jolis vers, très touchant. J'ai ajouté ces deux vers, pour toi, tu ne m'en voudras pas. |
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lang2velour |
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