Ivre de toi

Accordons nos violons à tes notes subtiles
Jouons la partition orchestrant notre idylle
Ce doux vin qui me pâme, péché originel,
Procure la joie de l'âme, je tourne, je chancelle,
Bien sûr ivre de toi, bien sûr ivre de toi

La flamme qu'on ravive, d'une passion rouge sang,
D'une affection naïve, tes sarments m'enlaçant
Frisant le septième ciel, la lumière des étoiles
Dans tes yeux étincellent les saintes cathédrales
Qui me ramènent à toi, qui me ramènent à toi

Et sans modération et ce jusqu'à la lie
Subite pamoison endormie dans ton lit
Je te désire encore, ivresse de l'amour
Mes lèvres sur ton corps qui rend mon cœur moins lourd
Encore épris de toi, encore épris de toi

Fragrance douce-amère, lorsque tu disparais
Je reste prisonnière des illusions passées
Ces foutus badinages venus troubler ma vie
Qui m'ont rendue moins sage, ô si douce folie
Aujourd'hui reviens moi, aujourd'hui reviens moi

Rongée par l'amertume qui vice ma vertu
L'espoir qui se consume, je ne te verrai plus
Sourire par ma fenêtre et puis rire aux éclats
Ne reste qu'une lettre, un bouquet de dahlias,
Et moi ivre de toi, et moi ivre de toi