Oh mélancolie larmoyante!
Tu rodes morrose dans mes errements
Comme un enterrement de roses
Et me force à repenser
A tous ces visages croisés,
Aux péchés perfides de mes vices
Comme des vertiges en face du vide
Dans les vestiges de mon passé.
Des doses de douleurs sur l'âme,
Dos au mur, désamour de ces moments là.
Car il y a des morales nécrosés,
Des pièges à loup pour les muses,
Des carnivores aux crocs acérés,
C'est un repère de fous qui s'amusent.
C'est dans ce genre de drame que
L'Homme souffrant s'enfile un whisky
Et constate qu'il n'est plus que le croquis
De lui même depuis son alcoolisme et qu'eux
Se moquent à perte de vue, à perte de vie.
La nuit est un lassant leitmotiv
Quand lui est ôtée la mainmise
Du meilleur des conseillers.
Suffit d'une goutte de trop,
De psychotropes, dans un chaos,
S'élaborent d'instables pensées.
La passion dans un grand brasier,
Je revois celle qui m'a trahi
Du premier au dernier baiser.
Les saisons les plus anéanties
Conduisent au véritable bûcher.
A l'intérieur de la forteresse,
Dans un coffre de fortune,
S'entassent les vivrières garnisons.
Imprenables des sièges et des trahisons
Jusqu'à la expression de la névrose.
Elles survivent parfois aux guérisons,
S'expriment en intra-muros,
S'inspirent des tragédies grecques,
Les grandes douleurs sont muettes.
Écrit par kamipoesie
Créateur informel
Catégorie : Triste
Publié le 12/12/2014
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