A peine arrivée dans la lumière,
Déposée tendrement chair contre chair,
Pour y être dorlotée, avaler ma première tétée
Et puis passée de regards en regards étonnés
De savoir à qui je vais ressembler,
Un peu effrayée, je veux juste respirer.
Les années passent, me voilà en maternelle,
Avec des p'tits gars et des jolies demoiselles,
Qu'il va falloir connaître et apprécier,
Par moi-même, recevoir ces belles années,
D'insouciance, de ma vie de grand bébé,
Qui pour ma mère, seuls ses baisers peuvent exister.
Les ans défilent, me voici à la grande école,
Avec ces études et les heures de colle,
J'ai bien grandi et dans ma tête,
Loin est le temps des vernis et des socquettes,
Quelque chose de merveilleux, j'allais connaître,
Ce que mes parents appellent l'Amour entre deux êtres.
On a vingt ans et la vie nous est belle,
Même si ton coin, tu n'es qu'un rebelle,
Dés que tes yeux se sont perdus dans les miens,
Il a fallu que ma main prenne ta main,
Sans même se parler, sans savoir qui on était,
On savait que l'on allait s'aimer pour l'éternité.
Bientôt un demi-siècle sur cette terre,
Partagés de joie, d'Amour et quelques misères,
Dans cette vie pas toujours évidente,
Je suis ta femme de plus en plus aimante,
Dans tes bras la faim de toi est sans fin,
Le grand Amour à soudé à jamais nos destins.
Je t'aime...on s'aime.