Depuis le crépuscule, un bruit fane en moi résonnant et sans cause,
Comme un cri hurlant et meurtri chantant aux échos,
N'ayant pour réponse que la question que je me se pose,
Continuant, sans avancer dans les méandres infinis de mes maux.
Même si le courant de la vie me transporte dans le temps,
Je reste figé, immuable dans mon cercle de pierre
Où il existe un cœur, marqué de profond coups ardents,
Comme un cri, l'espoir que j'ai est éphémère.
Nul ne sait où je suis ni pourquoi et comment,
Mais je suis là, avec mes yeux fixes et amers,
Admirant la lueur s'approcher en cet instant,
Je suis là, apeuré et envoûté par cette lumière.
La douceur de ces rayons chatoyant sur ma peau dure,
Enveloppant d'or les cendres d'une vieille bataille,
Balayant les souvenirs passés et les souffrances qui durent,
Ainsi, refermant les longues cicatrices et éternelles entailles.
La lumière puis la chaleur qui enveloppe mon corps froid,
Depuis si longtemps j'avais oublié ce que c'était,
De sentir la flamme et être enfin apaisé, la peine qui s'en va
Loin de moi, emportant les chaînes qui m'ont tant hanté.
Libéré, il n'aura suffi que d'un regard vers l'éclat doré,
Pour qu'un battement surgisse des profonds abysses de marbres,
Vivant, il n'aura suffi que d'une caresse adorée,
Pour qu'un battement aussi infime soit-il, fissure cette armure macabre.
Depuis l'aube, une mélodie éclot en moi, naissant et sans peine,
Comme un arbre fort et millénaire s'élevant aux nues,
N'ayant pour crainte que la perte de sa magnifique reine,
Continuant, avançant vers la lumière sûre de son corps nue.
Même si les ombres de mon passé m'assaillent sans cesse,
Je reste vigoureux, déterminé à continuer ma route vers elle,
Où il existe deux cœurs, accordé par ses caresses,
Comme un hymne, l'espoir bille d'une clarté éternelle.
Je ne sais où, ni pourquoi et comment, mais je suis impatient,
Elle est là, avec son regard d'or et de tendresse,
Illuminant la marche, moi qui arrive en cet instant,
Elle est là, patiente et envoûtante telle une déesse.
La douceur de sa peau divine sous mes doigts timides,
Enveloppant d'or les graines d'une nouvelle vie,
Balayant les souvenirs et les craintes fétides,
Ainsi renaissant calme et fière d'une telle élégie.
La lumière puis la chaleur qui enveloppe mon corps ardent,
Depuis si longtemps j'avais oublié ce que c'était,
De sentir la flamme et d'être enfin apaisé, être vivant,
Près d'elle, emportant toutes les joies qui m'ont tant manqué.
Libéré, il n'aura suffi que d'un regard vers l'éclat doré,
Pour qu'un battement surgisse et t'écrive ce poème,
vivant, il n'aura suffi que d'une caresse adorée,
Pour qu'un battement me fasse comprendre que je t'aime.
Écrit par larme de vie
Il est l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin.
Catégorie : Amour
Publié le 06/09/2010
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