Le rossignol se pose sur la branche,
La neige, comme un voile de fleur blanche,
Vêtit la montagne d'une robe nuptiale,
Caressée par le vent humble et glaciale.
L'oiseau se mit à chanter à la lueur de jour,
La neige peu à peu disparut à la chaleur de l'amour,
Retirant doucement son grand manteau blanc,
Caressée par les doux rayons chatoyants.
Le rossignol chante encore cet hymne à la vie,
Peu à peu la nature s'éveille, la fleure s'épanouie,
Dévoilant des couleurs jusqu'à lors cachées,
Caressée par la brise ardente et tendrement soufflée,
L'oiseau d'un coup d'aile s'enfuit au loin,
Ephémère, les fleurs perdent leurs couleurs de satin,
Un nouveau masque dévisage la colline ,
Caressée par le feuillage qui tombe et vrille.
Le rossignol n'est plus là, disparu à la brume,
Il ne reste qu'un souvenir, une plume,
Le ciel comme ce sol se revêtirent de blanc,
Comme deux âmes perdues en espérant le revenant.
L'oiseau revint et se posa sur la branche,
La neige, comme un voile de fleur blanche,
Vêtit la montagne d'une robe nuptiale,
Enfin, je puis caresser le messager hivernale.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.