Le zéphyr
Une brise légère vient serrer les cœurs,
Caresse irréelle qui promet le bonheur
Chimère insensée d'un au-delà merveilleux,
Soyeuses promesses de notable ambitieux
Vent chaud qui affecte les sensibilités
Qui cherche Déci delà des complicités,
Affinité des sens profonds à partager
Qui se mélange, sans espoir d'être abrogé.
Courant d'air corrupteur sortant des caniveaux,
Épidémie d'engagements sans renouveau
Ils proviennent tous des mêmes politicards,
Femme et homme crapuleux, d'antiques briscards.
Bourrasque de délires qui touchent toujours,
Mots insidieux sans affect chargés de détours.
Sirène, qui attire les âmes perdues
Dans les bas-fonds sans fin des désespoirs ardus.
Rafales de discours aux mots doux et mielleux
Demain, tout sera beau, tout sera merveilleux.
À chaque repas, vous mordrez les ortolans
Dans cadre idyllique à jamais étincelant.
Un zéphyr langoureux entraîne vers les urnes,
Drogué de chants anciens et discours taciturnes.
Votez braves gens votez, pour nos candidats,
Dédicacez-leur encor de nouveaux mandats.
Primaire de droite, primaire de gauche, un zéphyr chargé de mensonges souffle de tous les points cardinaux politiques. Sous cette action, les girouettes s'entraînent à prendre le vent avant le grand orage de 2017. Au summum de cette perpétuelle lutte pour le pouvoir ces politicailleurs seront tous triomphants, mais il n'y n'aura à la fin de cette parodie qu'un seul perdant…
LE PEUPLE !
Écrit par Daniel LEFEBVRE
Tous droits réservés ©
01.12.2017
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de lefebvre au hasard |
Annonces Google |
Une forte dénonciation du cirque politique ! Ah ! que le peuple est patient ! | |
jacou |
Bonjour Jacou, oui très patient, en ce moment il subit le vent souhaitons que demain vienne la tempête. Bonne fin de semaine |
|
lefebvre |