Je sais la beauté de l'horizon
Lorsque seul sur un rocher
Entre la nuit naissante et le jour déjà mort
Un homme perd ses yeux en lui
Je connais des chemins cachés
D'où l'on voit la terre nue
Sans barrière, sans rideaux
Sans aucune frivolité
Elle se dessine, simplement
Vieille dame aux rides discrètes
Qui promène son regard luisant
Sur ses jambes que l'on transperce
Cris insonores, habits de béton
Marche alourdie, douleur intérieure
Une fois vêtue, la terre n'est plus
Qu'un laideron sans charme qu'on ignore dans la rue
Mais là, sur le rocher ou dans ces chemins
Qu'ignorent ceux que la laideur indiffère
Elle se montre, nue, d'une splendeur sans efforts
D'un éclat naturel, pur et éternel
Mais hélas on la rhabille, pudeur morbide
Pour que la ville tourne, il faut que l'homme s'étouffe
On troque la mer contre l'amer goudron
Et sa beauté n'est plus qu'une image floutée
Écrit par light and shadow
La citation est le refuge de ceux qui ne savent pas penser par eux même
Catégorie : Divers
Publié le 26/04/2015
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