Six cents souffles d'air glacé caressent le sol
Issus des cieux qui sabordent sans se soucier
Des roses qui se tassent sous les tournesols
Qui subissent sans soupirer les vents d'acier
Passent les semaines sombres et sans espoir
Sablier assommant, qui s'écoule en silence
Et s'abat sournoisement sur le mince dortoir
Où reposent les fleurs, ces morceaux d'innocence
Les ronces poussent au dessus de ces douces choses
Les asphyxient de leurs épines insolentes
Et les souffles d'air glacé percent, ankylosent
Les pétales closes des plantes expirantes
Une cigarette se consume, sa fumée blanche
Nourrit les ronces et sur les roses se pose
Et de son essence sinistre scie et tranche
Son soupçon de sublime qu'elle décompose
Écrit par light and shadow
La citation est le refuge de ceux qui ne savent pas penser par eux même
Catégorie : Triste
Publié le 29/04/2012
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de light and shadow au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 30/04/2012 à 10:54:01
Très jolie poésie | |
PATGUI |