Ils se présentaient dans de beaux habits
main dans la main , présentant un agréable sourire
ils avançaient et reculaient pas derrière pas avec une telle splendeur et grâce
de l'autre coté, se tenaient de nobles jeunes hommes
entourés par de riches femmes
dont le chuchotement n'engendrait qu'un bruitage sans fin
mais là, mon cher, se tenait dans un coin ...
âme perdue, désespérément ornée par l'amertume et la lassitude
Assise dans l'ombre de ses doutes, elle gémissait son désespoir
Dans sa longue robe en soie reflétait sa noblesse
Elle n'attendait que toi mon cher
Prête à t'offrir son corps, sa splendeur radieuse
Ainsi a son plaisir essoufflé, allait joindre ton plaisir assoiffé
Pourtant contradiction incohérente la hantait
maintes méditations sur les jouissances défuntes s'accompagnaient d'irritation
décide-t-elle de confondre l'assouvissement du désir avec son exaspération insatisfaite
la main tendue, elle t'attendrait encore et encore
Cette nuit mon cher ; chevaliers et clercs goûteront de ses seins et jouiront de sa chair
Par simple dégoût et indignation à l'égard de sa conscience réfléchie
Certes un péché, mais le chemin le plus court pour t'atteindre dans cette perpétuelle attente
"Otez les masques" serait la fin de ce long bal
la fin d'une âme bien fragile, égarée par le temps
et la tu défileras vraiment dans tout ce monde ...
O mon cher ! "je " ne cesse de t'attendre
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