Dans ces moments où je sens nos corps fusionner,
Je ne suis plus ce pantin désarticulé qui arpente les rues de sa triste vie loin de sa moitié,
L'animalité ne me gouverne pas, je me cantonne à l'humanité,
Préférant lier mon corps à un Homme plutôt que de le "baiser",
Je deviens vierge pour ne plus l'être, vierge de pensées négatives et d'appréhensions puériles,
Je m'enfonce dans l'épaisse forêt du plaisir et j'y rencontre les arbres du désir,
Des oiseaux volent au-dessus, mirages de ma douleur passée,
Je sens l'odeur des sous-bois, tes cheveux étant toutes ces petites fleurs à peine écloses commençant déjà à évacuer leur parfum,
Je me délecte de la saveur des mûres sauvages, rare, comme l'est le goût de tes lèvres,
Tout simplement, je revis, je reprends racine, après une déforestation massive.
Écrit par lipiloue
« La vie de l'homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l'ennui » Schopenhauer
Catégorie : Amour
Publié le 04/08/2013
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Whouaw xD | |
Victor |
Euh c'est plus positif ou négatif ton commentaire XD ? | |
lipiloue |
Positif ! :D | |
Victor |
Alors merci beaucoup ! | |
lipiloue |
Je n'arrive pas à m'y résoudre. Meh |
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Syntax_Error |
Qu'entends-tu par "je n'arrive pas à m'y résoudre" ? | |
lipiloue |
Moi je trouve ton poème très beau et très subtil. De très jolies métaphores nous le rendent vivant et proche. Bravo ! | |
Marouette |
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