Une plaine, gigantesque étendue,
Créatrice de l'humanité,
La même terre, le même humus,
Des racines puisant l'eau commune,
Milliards de fleurs,
Tige identique, pétales différents,
Et le vent,
Force sélective,
Souffle continuellement,
Ne cessant d'attiser l'envie des fleurs de se laisser aller,
La plupart relâche les liens qui retiennent leur tige au sol,
Elles s'envolent en petits groupes épars,
S'arrêtent à un endroit, loin des considérations humanistes,
Mettent en place des sociétés,
Basées sur des sables mouvants,
Font régner la loi du plus beau pétale,
Le vent ne vient plus effleurer leurs contours, il a fait son travail,
Les fleurs restantes sur la plaine,
Petit nombre pour grandes valeurs,
Tâche non aisée de développer ses racines,
Le vent souffle de plus en plus fort,
Elles se soutiennent, se sont trouvées,
Parfois les fleurs envolées viennent les embêter,
Narguant leur attache à l'humanité,
Elles se moquent de leurs pétales originaux,
Défaut de compréhension
Écrit par lipiloue
« La vie de l'homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l'ennui » Schopenhauer
Catégorie : Divers
Publié le 31/12/2014
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Intéressant. J'aime bien ce symbolisme. | |
Victor |