Ce n'est pas simplement un regard posé vers un objectif,
Parfois un cœur lourd accroché dans le vif,
Où les yeux perdus devant une lumière,
Et qu'instinctivement on la trouve au milieu de la clairière.
L'irrationnel n'est pas forcément ouvrir une porte pour entrer,
Il faut s'avoir la contourner,
Dans un réflexe c'est trouver et avoir le pouvoir de marcher sans canne ni chien,
Mais seulement avec le rythme d'un refrain.
Pour toucher l'irrationnel il faut le courage d'être un peu non-voyant,
Marcher seule les bras tendus devant,
Et se convaincre que tous les personnages sont pareils,
Dans le désir de résister au milieu de ces merveilles.
Merveille ou dégoût la volonté n'a pas de goût,
Il suffit de s'enrober d'un rêve doux,
Pour y puiser dans son écorce,
Le désir de toute sa force.
Force du destin comme les trompettes de Verdi,
Semblable à un élan magique qui se jette dans l'oubli,
Pour s'éclairer dans des gestes hypnotiques,
Pareil à un orchestre symphonique.
L'irrationnel reste un point de chute,
Que l'on trouve dans des recoins tout azimut,
Pour récupérer de la vie le sens d'une vérité,
Que l'on ne veut pas appréhender.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 13/05/2011
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Bonjour, voilà un écrit aussi bien tourné que cohérent, à la musicalité fine et harmonieuse. J'ai passé un très bon moment, merci beaucoup. | |
Chaosoukhan |