Le rêve de l'esthétique se dessine dans une chevelure blonde,
Où à l'aube de ma vie j'ai toujours caché le bonheur qui gronde,
Mais dans une musique toujours électrique,
Je m'artifice sur des refrains magiques.
Le rêve de l'esthétique ne se traduit pas dans un visage pâle ou bronzé,
Pour se plaire dans une certaine vérité,
Celle d'une tromperie pour s'égarer de sa vraie nature,
Et s'ébahir dans le clair obscur.
Brun aux yeux bleus ne respire pas toujours la beauté,
C'est l'apparence d'une première illusion,
J'en n'assure toute ma conclusion,
Simplement de voir son âme cachée.
Les talons à aiguilles ou la mini jupe sont de simples subterfuges,
Elégants certes mais flirter avec la ruse,
C'est une imbécillité qui s'use,
Mais tout de même agréable si on s'en amuse.
Les yeux soulignés reflètent des soucis éparpillés,
Comme un papillon volage loin de sa cache,
Pour leurrer dans sa complexité son originalité,
Qui se veut fardé comme la sculpture d'une arche.
Le rêve de l'esthétique symbole d'un uniforme,
Pour tromper sous les ormes,
Un frisson léger mais bien affirmé,
Dans des modes très vite oubliées.
Un pull moelleux ressemble à un aveu,
Pour fétichiser et être heureux,
Mais derrière ce pull il y a le bonhomme,
Qui ne vaut pas un clou sur toute la donne.
Le parfum est une attirance ou un repoussoir,
La trace que l'on veut laisser percevoir,
C'est un réflexe de beauté ou de fragilité,
Mais qui demeure dans sa perplexité.
Mon rêve de l'esthétique est tout à la fois,
Où je reste dans un refrain sans voix,
Mais ce que je préfère ressemble au chant d'une cigale,
Où cet air dans la nuit devient fatal.
Les traits nature ne sont pas mon allure,
C'est presque avec amusement que j'assume cette bouillie de confiture,
Pour me ficher de cette implacable momie,
Car seule je veux garder l'habit de ma vie.
Le rêve de l'esthétique se rassure dans les strasses d'une glace,
Où l'on ne veut pas toujours faire face,
Simplement se donner une légère illusion,
Pour refléter l'image de la perfection.
La perfection n'existe pas elle s'abime quand on n'y croit,
C'est un simple mensonge sur le tas.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 31/08/2011
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Moi j'ai du me gifler pour le lire jusqu'au bout.....indigent au possible. | |
garaison |