Pendant des années Virgin était une virginité,
Maintenant cet espace culturel se trouve dans la pauvreté,
Oh mon espace, mon cher espace de disques éclatés,
Ce n'est pas moi, ni toi, c'est internet qui l'a étranglé.
Sur des rayons de danses, folklo à Cloclo,
De la Pop, du classique, au flamenco,
Barbara ou Brel peuvent pleurer dans leur tombe,
C'est un magasin chic qui devient une ombre.
Les salariés et les clients sont orphelins,
C'est une machination injuste que l'on met dans le déclin,
C'est un grand espace de magiciens,
Où même mon chien guide avait droit à son câlin.
Chopin ou Mozart peuvent broyer du noir,
Le noir qui s'inscrit comme sur un buvard,
La lueur céleste de Jean Sébastien Bach,
Ou le french cancan des opérettes d'Offenbach.
Johnny peut rechanter noir c'est noir,
Les années 60 sont désormais dans un placard,
Ajouter à la crise le fourretout d'internet,
Cet espace culturel se retrouve en miettes.
Maintenant comment retrouver mes places pour l'Olympia,
C'est seul le fric qui fait la loi,
Bobby solo chantait Una lacrima,
C'est un sanglot qui m'étrangle pour ne pas hurler à haute voix.
La culture n'est pas un champ de poireaux,
Qui jadis soulevait les foules de milliers de bravos,
Mais la culture n'a le droit de s'effacer ainsi,
Car je ne veux pas que Virgin soit fini.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 29/01/2013
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