La cité des cheminots c'est la voie des corniauds,
Ils se regroupent tous dans le même tuyau,
Passera, passera pas la grève,
Il leur faut en fin d'année une trêve.
Les trains sont sales et désaffectés,
Pour faire du profit sur les gens bien intentionnés,
Les personnes ne pensent qu'à rentrer chez elles,
Mais la société ferroviaire ne pense qu'à elle.
Le pouvoir dans un pouvoir,
Hormis le TGV classé dans un tiroir,
Le train de banlieue ressemble à un crachoir,
Où certains individus prennent le train pour un fumoir.
S'asseoir sur une banquette a une odeur pestilentielle,
La belle de jour s'éclipse sur une idée essentielle,
Se casser de ce triste wagon,
Pour essayer de récupérer un avion.
La cité des cheminots a du culot,
Celui de prévaloir un pouvoir à haut niveau,
Le mépris et l'égoïsme envers les autres locataires,
Qui eux ne voient pas la part financière.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 25/11/2013
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Comme moyen de transport commun ; le train assure beaucoup, mais le vrai visage n'est découvert que pour les cheminots. Merci pour le partage. | |
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