Ambre et jessee
Mille huit cent soixante six
Dans l'ouest du tennessee
En plein cœur de memphis
Vit le dénommé jessee
C'est un mercenaire plus ou moins honnête et franc
Qui loue son arme et son âme au plus offrant
Il tire comme personne
Et dans tout le conté
Son colt patterson
Est le plus redouté
Car il tue sans pudeur
Sans cesse et encore
L'argent n'a d'autre odeur
Que celle de la mort
Vagabond immobile
Droit dans ses bottes
Jessee n'a pas d'amis
Mais il a un colt
Sur le chemin
La foi l'a quitté
Trop de sang sur les mains
Il ne peut plus prier
Le cœur vide et l'âme remplie de haine
Il traîne sa dégaine sur les plaines Américaines
Mais si c'est vrai qu'aujourd'hui
Jessee n'est que déchéance
Fut un temps où sa vie
Etait remplie d'espérance
Tout le monde à Memphis
Connaît la triste histoire
De cette femme et de ce fils
Qu'il perdît en un soir
Sa femme s'appelait Ambre
Et avait la vingtaine
Elle avait le cœur tendre
Et la peau noire ébène
Elle était ce doux recours
Qui savait chasser l'ennui
Et elle savait combler ses jours
Tout autant que ses nuits
Que la vie était sereine
Aux côtés de son ambre
Sans rancœur ni haine
Leur amour était une ancre
Il y avait ce cocon
Qu'ils avaient su tisser
Pour le fruit de leur union
Leur enfant métissé
Mais voilà certains habitants
Avaient une haine grande
Pour la peau noire de ambre
Cette peau qu'il aimait tant
Tandis que leur Amour
A vue d'œil florissait
La haine aux alentours
Peu à peu grandissait
C'est ainsi qu'une de ces nuits
Où jessee était absent
Quelques uns mirent chez lui
Tout à feu et à sang
C'est ainsi qu'il perdit
Son enfant et sa belle Ambre
Ô soir maudit
Où sa vie était en cendres
Depuis il erre, fier et solitaire
Mais si l'absence tuait il serait six pieds sous terre
L'absence si criante
Le consume tel un poison
Et ce manque qui hante
Lui fait perdre la raison
Parfois il voit ces filles chez qui il a ses habitudes
Quelques heures pour tromper sa solitude
Amour de pacotille
De l'or pour des caresses
Qu'importe la fille
Pourvu qu'il y ait l'ivresse
Il ne trouve pas la paix
Et ne la cherche plus vraiment
Son cœur est vide désormais
De tout noble sentiment
Il n'en a que faire
De vivre en reclus
Car l'enfer est sur terre
Quand l'être aimé n'y est plus
Écrit par lyrime
Silence
vis,pense l'instant pense la vie qui danse prend la main qu'elle te tend Catégorie : Amour
Publié le 27/10/2011
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de lyrime au hasard |
Annonces Google |
bonjour lyrime, j'ai lu et relu ce superbe écrit, toute l'horreur de la monstrueuse bêtise humaine a fait naître un être "monstrueux" à son tour, car quant il tue, c'est lui qu'il tue un peu plus à chaque fois ... à très bientôt |
|
marie-ange_old2 |