En aveu j'aurai voulu
De ton arc-en-ciel être une teinte
De ta phrase le complément
De ta flambée l'étincelle
De ton Rembrandt la dorure
De ton aérostat l'hydrogène
De ton violoncelle l'archet
De ta méditation le silence

Je n'aurai été in fine ta dulcinée
Toi l'affranchi mon tant aimé
Ainsi dérive le cours des choses
Certains s'incommodent des roses

Je n'aurai été qu'un siège l'été
Largement utilisé puis remisé
Dès les premiers frimas
Ainsi éviter rouille et dégâts

J'aurai voulu être
Ton bonus indispensable
Ta nécessité superflue

J'aurai voulu