La peur sait prendre mille visages
Se fondant dans notre paysage
Elle manipule l'enfant sage
Rassure les femmes aux corps sages
Elle saisit les frileux un jour
Où yeux les fixent avec amour
Et soudain ce parfum de toujours
Les transforme en aveugles et sourds
La peur sait engendrer la violence
Salissant en l'homme sa conscience
Fait scintiller les yeux de méfiance
Blottie derrière la souffrance
La peur fit maintes religions
Pour lesquelles morts sont légions
Tous les dogmes sont des bastions
Oubliant Dieu, dérision !!
Elle se dissimule dans le noir
Et l'homme sans foi se met à croire
En Satan et la magie noire !
Aux prédicateurs de faux espoirs !
La peur règne enfin sans partage
N'a besoin ni d'arme ni bagage
Pour construire de beaux sarcophages
A cette humanité pleine de rage !
La peur si puissante et pourtant
S'envole telle une feuille au vent
Face aux cœurs ouverts et souriants
A demain fait de joies et tourments
La peur…je soutiens son regard
D'un amour de la vie sans fard
La lumière enfouissant son dard
Dans ce monstre glacé de hasard
Écrit par manolo
si tu ne sais pas quelque chose, apprends-le à quelqu'un
Catégorie : Divers
Publié le 18/05/2009
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Très beau poème. La peur a poussé l'Homme à adorer des dieux, qu'il a lui même scultés et portés sur ses épaules. Ces dieux qui gouvernent l'humanité sont ses prédateurs. L'Homme n'est pas un croyant mais un idolâtre. Merci Manolo pour ton riche poème. |
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singe vert |
je suis tout à fait d'accord avec ton commentaire. Pas sur la richesse de mon poème (sourire) mais sur tes réflexions sur l'homme. Le terme prédateurs est aussi très juste. Nous venons de nous trouver au moins un point sur lequel nous sommes d'accord. Mais sans doute y en a t-il d'autres. Merci pour tes encouragements. |
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manolo |