Je suis un pansement qui panse tes plaies,
Et qui s'élance comme on plante une flèche.
Je suis un trou qui tombe lentement,
Sur les âmes du tourment,
Je pars et souvent,
J'entends le vent.
Je m'envole,
Sur ton visage absent.
Je dors grâce à l'absynthe,
De tes plaques molles.
Tu n'es pas là,
Et moi,
J'imagine,
Je déforme,
J'idolâtre,
Les moindres pas,
De ma paranoïa.
J'ai peur,
Mais pourquoi?
Je pars dans ma tête,
Suis-je bête?
Comme une coccinelle,
Perdue dans un champ,
Qui se lave de temps en temps,
Sur tes sourires.
Au milieu d'une pluie de mir,
Entre tes dents,
Sur les myrtilles du plaisir.
21/01/09
21:39
Mardisoir
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de mateo au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 22/01/2009 à 11:11:00
J'aime toujours autant ton style mateo. Continue! | |
Harmonie |