Le visage à l'air frais
Elle commence à rouler
Ses jambes l'emportent
De la gravité elle franchit les portes.
Elle accélère contre le vent
Force et s'acharne à oublier le temps
Qui passe et qui la laisse
Dans une désillusion si épaisse.
Roule roule et roule…
Le soleil réchauffe sa peau,
Contre les rochers la mer balance ses rouleaux
De l'embrun léger flotte dans l'atmosphère paisible
Elle continue à rouler, elle se sent invincible.
La musique aux oreilles
Peu à peu elle s'envole
Une sensation sans pareille
Que de se sentir frivole
Roule roule et roule…
Transportée par la mélodie
Immergée dans son paradis
Son monde imaginaire
Bercé par sa silhouette qui fend l'air.
Elle roule encore
Le vent redessine son portrait
Avec la vitesse il allonge ses traits
Elle dépasse la chimie de la mort
Roule roule et roule…
Elle ne sent pas l'effort
C'est harmonieusement que bouge son corps
Elle glisse sur le sol
L'ange déchu prépare son envol.
Le soleil, la plage le vent,
Un endroit où s'arrête le temps,
Elle a laissé ses pensées de coté
Ne pense plus qu'à une chose : rouler.
Elle s'enfuit,
Elle roule jusqu'à l'infini
Elle a franchit les barrières
Qui accrochaient son esprit à sa chair…
Roule roule et roule…
Écrit par morgi
Ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
* http://nere-historioa.skyblog.com Catégorie : Triste
Publié le 06/05/2007
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