Les larmes rouges recommencent à couler,
A croire que cela ne va jamais s'arrêter,,
Et cette bulle qui gagne chaque jour en opacité,
A l'intérieur j'étouffe mais je me laisse étranglée.
Dans un définitif abandon,
J'entends la plainte glissante des violons,
Qui pleurent la chute de lumière
De ces étoiles qui finissent en poussière.
Tel un crépuscule, la lumière qui s'incline,
Le vol à la dérive d'un oiseau blessé,
Trace dans le ciel une chute inéluctable,
La faute d'une illusion artificielle.
Insensible douleur qui ne m'atteindra plus,
Le reflet du miroir me trompe, je ne me reconnais plus,
L'ombre d'un fantôme, les traits tirés, visage fatigué,
Les insomnies l'ont dévoré,
il ne reste qu'un cadavre sec et vidé.
*
|________|
Elle parait calme, sereine son souffle est lent, la panique
n'est plus, elle n'a plus peur à présent. Elle accepte sa
finitude, là, maintenant, c'est terminé. Elle dit adieu à sa
solitude, elle oubliera les couleurs des jours parfumés qu'elle
passait à pleurer, dans l'angoisse des souvenirs, mais le passé ne
vaut plus, le présent disparaît, et le futur
jamais ne pourra devenir.
Écrit par morgi
Ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
* http://nere-historioa.skyblog.com Catégorie : Triste
Publié le 26/06/2008
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