Le soleil se couche en octobre,
Ce soir je suis désespérément sobre
L'automne fait rougir les dernières feuilles,
Qui en tombant viennent frôler un cercueil.
Le cœur vide qui ne fait qu'imploser
Asséchée la vie ne parvient plus à couler
Des souvenirs difficiles à enterrer
Alors que les corps sont déjà décomposés.
Des anniversaires que l'on ne peut souhaiter,
Des regrets corrosifs que l'on se doit de garder.
Cycle immonde dans une douleur perpétuelle,
Chaque année me revoilà devant ce putain d'hôtel.
Saloperie d'incompréhension
Il s'en est allé avec ma raison,
Folie alcool et rêve d'oubli,
Voilà ce qui me reste pour combler ma vie.
Malgré quelques éclaircies,
L'obscurité règne sur mon âme meurtrie,
Les maux ne sortent toujours pas,
Seules les larmes rougissent derrière mes derniers pas…
Écrit par morgi
Ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
* http://nere-historioa.skyblog.com Catégorie : Triste
Publié le 18/10/2008
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Ax-L |
Intense émotion qui découle de ton poème, souffrance perpétuelle. Elle ronge, absorbe. Je comprends que tu pensais au nounours hier soir, il t'aurait bien consolé. Ton texte est puissant. |
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