J'voulais faire des rimes, à quoi ça aurait servi ?
La mort ne rime à rien, et rien ne vaut la vie.
Photos en noir et blanc, vestiges d'un passé
A jamais révolu, pour toujours clôturé
Ce petit bout de femme s'est un jour endormi
Par-delà les montagnes, entendez tous son cri.
Tu parlais de la mort comme l'on regarde un livre
Tu regardais dehors, quand on parlait de vivre
Tu étais déjà loin, oiseau broyant du noir
Et d'un geste volontaire, tu as chu du perchoir.
Tant de choses t'attendaient, si tu avais su voir
Tes yeux jadis ouverts brouillés de désespoir
Ton passé t'embourbait, t'empêchait d'avancer
Tu as coupé le moteur, fais disparaître les clés.
Leur soleil s'est éteint, tout est devenu noir
Les rires et maintes joies laissent place au désespoir
Ce matin de décembre, la nature endeuillée
Rendait un triste hommage à cette jolie fée.
J'voulais faire des rimes, mais le coeur n'y est plus
La mort ne rime à rien, mais pourtant elle t'a eue.
Écrit par nookie
J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler. ( RACINE )
Je suis Charlie . 7/1/15 . Catégorie : Triste
Publié le 18/05/2013
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de nookie au hasard |
Annonces Google |
un poème touchant, bien écrit quelques imperfections au niveau de l'orthographe qui entachent quelque peu mon plaisir de lecture, cette critique se veut amicale, bonne journée en dépit du printemps pourri. | |
amnous |
Merci amnous. C'est vrai qu'en relisant, je vois quelques accords à rectifier déja, je le fais de ce pas. Bonne journée à toi aussi, pour mi-mai on s'attendait à d'autres températures mais bon, on fera avec | |
nookie |
j'ai aimé ton poème extrêmement émouvant, la vie, la mort, la séparation ! excuse mes fautes de frappe, j'y vois de moins en moins, dans quelle pièce de Racine trouve t-on ce superbe vers que tu nous cites ? " j'aimais jusqu'à ses pleurs " | |
flipote |