D'un père tu n'as été qu'un simple géniteur
Qui sous couvert d'amour, faisait régner la peur
Un monstre bien enfoui sous montagne d'humour
Etais-tu là papa, pour nous porter secours ?
D'un père tu n'a été que le pâle reflet,
Qui nous frappait d'abord, qui nous aimait après
Jamais assez doués, jamais assez gentils
On ne méritait que ça, tu nous l'a toujours dit.
Narcissique défaillant, elle était la bonne cible
Tu as fait de cette femme un être tout juste servile
25 ans pour sortir de cette prison dorée
Même dans sa nouvelle vie, tu tentes de t'immiscer.
Tu l'as poussée à bout, l'as rendue responsable
Tu contrôlais sa vie tout en étant volage,
Elle n'a plus voulu vivre, tu l'as encouragée
Me laissant seule ici afin d' la surveiller.
Où étais-tu, dis-moi ? Dans quels lieux, dans quels bras ?
Lorsque ta vraie famille avait besoin de toi ?
Quand elle noyait l'absence dans le fond de son verre
Et qu'un soir inconsciente, on la trouva par terre
Quel genre d'homme accompli rachète ses méfaits
A coup de discours faux, ou de liasse de billets
Tu peux garder l'argent, les cadeaux, les présents
J'aurais souhaité un père. C'est trop tard maintenant.
Écrit par nookie
J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler. ( RACINE )
Je suis Charlie . 7/1/15 . Catégorie : Triste
Publié le 29/11/2013
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Touchant le fond émeut la forme me séduit bon courage ! | |
thimothee |
Poignant ! | |
rebecca |
Le fond est tragique, la rancœur palpable et compréhensible. Je regrette que les imperfections de l'écriture m'en aient troublé la lecture. |
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Mokolo |