Ramenez moi au temps où l'amour et la poèsie existaient encore...
Ramener moi au temps de monsieur Baudelaire et de ses poèmes en prose...
Car dans cette époque je ne trouve ma place et je n'ai que des remords...
D'être née ici moi cette petite rose...

Petite rose pour la mort sans épine...
Car j'ai trop de respect pour elle...
Pour cette tendre amie que tout le monde fuit sans la connaitre et qui peut être si caline...
Caline car elle nous emporte avec elle doucement et nous offre des ailes...

Oh comme je déteste cette époque...
Comme je voudrais partir...
Mais hélas je suis ici enchaînée à des ronces qui me donnent une souffrance atroce...
Ces ronces qu'on appelle la vie oh comme cette plante qui ne se cultive me fait souffrir!

Ah je commence à faner...
Ou plutôt mon coeur se fane...
Et mes joues sont arrosées...
Par mes larmes...

Mon visage si pâle telle une rose blanche...
Se fane de larmes...
tel celui d'un ange...
Qu'on aurait blessé et dont le coeur aurait été transpercé avec une lame...