À mon épouse,
Un voile sableux se lève
Qui vient du vent rider
Nos deux fronts assaillis
Et nos yeux demi-clos.
Quand sa voix qui ruisselle
Et murmure de douceurs
Mon œil étincelle
C'est vivre près d'un ruisseau
Du berceau au tombeau.
Ce temps n'est plus
Qui a fui comme un songe,
Comme un vent de sable
A hâlé la campagne
Car l'heure trouble
Me voit seul et meurtri
Et je puis comparer
Ce frêle souvenir
Aux volutes légères
Que l'aurore soulève
En gorgée de lumière...
Naji Okba
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Commentaires
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Posté le 10/07/2018 à 08:16:35
J'aime beaucoup votre style d'écriture Naji, une belle poésie s'esquisse, et l'on passe de la (ré)jouissance du sentiment amoureux à la défaite, la rupture malheureuse. Merci pour cette palette d'émotions ! | |
grêle |
Posté le 10/07/2018 à 08:33:05
C'est très bien écrit et plein de ressentis ... | |
Estaile |
Posté le 10/07/2018 à 15:10:29
Une belle signature pour un beau retour des souvenirs dans cette lumière ...merci Naji ! | |
Yuba |
Posté le 12/07/2018 à 14:33:24
Un très beau poème qui exprime toute une palette de sentiments | |
roserose |