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Étouffante
Aveuglante
Comme un prisme qui rend fou
Je ne suis pas folle
De toi, ton âme pourrie
Pendue au bout de ta vie
Qui pend pathétiquement
Et je n'exige ni de t'aimer
Ni d'être aimé par toi
Je ne veux pas avoir
À chercher dans les recoins
Les besoins, les creux
Les fissures laissés pour compte
Tu ne les combleras pas
De tes mains inertes, lasses
De tout mais surtout de rien
Je ne veux ni être celle qui supplie
Ni celle qui demande, qui attend
La reconnaissance qui ne vient pas
Qui ne vient jamais car tu ne vois pas
Tes yeux sont bloqués par ta propre image
Que tu regardes jusqu'à te noyer dedans
Écrit par paruredesang
on ne feint jamais aussi bien un sourire que lorsqu'on est sur le point de craquer.
Catégorie : Divers
Publié le 26/01/2016
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Commentaires
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Posté le 26/01/2016 à 00:54:02
L'écriture de la souffrance humaine est la plus délicate à réaliser, surtout pour en composer un bien anxieux poème serti dans le mal. | |
jacou |