Je baisse, je cale,
Je coule, tu vois
Ça se ferme, ça s'ouvre,
Je pleure, tu vois
Je prie, j'impose
Mais rien n'y fait
Mes idées moroses
Dans mon lit défait
Je ris, je pose,
M'écroule et me refait
Je nage, je roule
Et bois, et bois
Je sens, ne sens pas
Ce que les autres voient,
Ce qu'ils ne voient pas
J'arrive,
M'impose,
Ne m'impose pas,
Je ris, j'explose et pleure
M'ouvre et me referme,
Prends la décision,
Le soir venu
Je me transforme,
Bouquet de fleurs
Et papillons,
Parcelle de lune,
Petit fripon,
Je danse et m'enchante
Tant que joue la chanson,
Au loin je bats la mesure
Qui mène les environs
Espérant, mais peu sûr,
De devenir con,
Car rien n'est plus simple,
Rien n'est plus bancal,
De ne pas vivre
Dans mon monde spécial,
Où se côtoient ;
Fous les plus fous,
Vils les plus vils,
Aristocrates sur la coke
Et Mendiants propriétaires
De bien jolis
Petits lopins de terre,
Quand tout se mélange,
Quand tout se noie
Je prie et aspire
À ne plus être moi
Écrit par paruredesang
on ne feint jamais aussi bien un sourire que lorsqu'on est sur le point de craquer.
Catégorie : Divers
Publié le 17/02/2012
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j'ai beaucoup apprécié la lecture de ton poème surtout à partir où tu te transformes en papillon qui apporte de la légèreté dans la pesanteur de l'insomnie la fin un peu moins, mais agréable moment de lecture Amicalement absolème |
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absolème |