La fille dans la boîte
Se croyait en sécurité
Elle regardait avec ses yeux
Teintés de tout ce qu'elle croyait être
Et les parois de la boîte se resserraient,
Et elle mourrait à petit feu
D'ennui, de désirs inassouvis
De frustrations, d'envie
De colère, d'incompréhension
De noyades, de poisons
Et plus elle rejetait le monde,
Et plus elle se rejetait,
Et plus elle creusait sa tombe
De ses mains de craie.
Elle n'avait plus d'ongle
La terre était dure
Malmenant sa sculpture
Avec de l'argile séchée.
Elle se créait elle-même
Se modelait déformée
Et quand venait la honte
Elle se cachait
Sous un foulard rouge
Aux contours pointus
Qui semblait crier
Ne venez pas !
Je suis cinglée.
N'approchez pas !
Je suis déchue.
Mais qui, en vérité, hurlait
Ne me touchez pas !
Je suis brisée.
Et si vous tombez avec moi,
Une chose est sûre,
Vous n'en réchapperez pas.
Et si vous tombez avec moi,
Ce sera pour de bon
Car les humains,
Ne sont pas des papillons.
Écrit par paruredesang
on ne feint jamais aussi bien un sourire que lorsqu'on est sur le point de craquer.
Catégorie : Divers
Publié le 03/07/2013
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