L'angoisse montante,
Du creux de ventre,
Me réveille.
Des cauchemars,
Surviennent,
Des souvenirs remontent.
Et des larmes,
Coulent,
Les frissons,
Me gagnent.
Des cris,
S'abattent sur moi,
Des mots insultant,
Me traversent,
Par leur douleur.
Ma tête explose,
Mon oreiller,
Avale mes larmes,
Mon nounours,
Serré contre mon ventre.
Ses mains,
S'approchent,
Et remplacent les mots,
Recroquevillée,
Je ne bouge pas,
Je prie,
Pour que des traces,
Restent.
Vient le tour des tremblements,
Ne plus penser,
Ne plus pleurer.
Les gifles,
Me transpercent,
Mais ne font pas de marques,
Les mots,
Me salissent,
Mais ne laissent,
Qu'une tâche noire,
Dans ma tête.
La tâche noire ressort,
Je me sens,
Comme avant,
A ces souvenirs,
Petite fille en détresse,
Et la même question,
Surgie,
Face à ces cauchemars,
"mais pourquoi, maman?"
Écrit par perfect_dream
La vie est une cerise
La mort est un noyau L'amour un cerisier. Prevert Catégorie : Triste
Publié le 07/02/2010
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Il n'y a pas de réponse... L'horreur est humaine (comme l'a dit Coluche) et on ne s'y habitue jamais. Mais on arrive à oublier et à vivre ! Bon courage Perfect Dream ! |
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