Fendant sans cesse l'ether dans un désarroi profond,
Le ciel est morne le ciel est gris tout seul je me morfond,
Sur moi l'oiseau de proie, l'infâme mélancolie se fond,
Et bien que je batte fort des ailes à jamais je tourne en rond.

Voilà qu'il y a peu à une charmante colombe je trouve du charme,
Sensible, douce et tendre elle finit par m'arracher des larmes,
Et les cieux cette fois se parant d'une couleur idéale,
peut alors commencer la charmante parade nuptiale.

Le contact de notre soyeux ramage nous envoûte,
Et nous en savourons ainsi toutes les petites gouttes,
Que la vie est belle quand l'horizon est clair,
Se moquant des tempêtes et défiant les éclairs !

Puis un jour je l'espère nous construirons notre propre nid,
Ou viendront éclore les fruits de nos passions,
Ecoutez les, entendez donc leurs charmants cris,
Ne sont-ils pas mignons ces petits oisillons ?