Sous le ballet majestueux de la chute des feuilles d'automne,
Nos doux baisers langoureux mettent le feu à mon âme,
Brasier ardent où à jamais se consumera la flamme,
De mon amour pour elle, ma vie n'est plus monotone !

Et dans la caresse des doux flocons blancs de l'hiver,
Le manteau neigeux nous servant de grand matelas,
Nous défiâmes la nature et fîmes fi du froid,
Qu'importe les frimas quand c'est l'amour qui vous serre !

Au renouveau de la nature et quand bourgeonne le printemps,
Dans les effluves d'herbe fraîche et de roses piquantes,
Monta une clameur, une brise excitante,
Le tam-tam de nos coeurs, le plus beau de tous les chants !

Et il faudrait plus que la chaleur de l'été et sa sourde canicule,
Pour briser notre élan, faire venir l'amertume,
Notre passion est sans fin et jamais elle ne s'enrhume,
De nos mots échangés avons banni le recul !

Dédié à Véronique.