Des cris qui résonnent, des bras qui s'agitent,
Ainsi apparaît le mignon petit nourrisson,
Qui grandit pour devenir bien trop vite,
Un charmant petit garçon, c'est déjà l'âge de raison !

Après encore quelques années il a pris ses aises,
Mais les hormones déferlent et la solitude pèse,
Il conquiert les jeunes filles avec son oeil fripon,
Et le polisson pénètre dans l'âge de la passion !

Combien d'amours déchues, combien de déceptions,
Puis arrive celle qui déclenche le frisson,
Les destinées se mèlent en une précieuse fusion,
Il est arrivé le bel âge de l'union !

A l'heure du compte-rendu, du regard en arrière,
Un travail réussi, une belle carrière,
Des jolis enfants, du bonheur à foison,
Sonnent à coup sûr le fameux âge d'horizon !

Des paupières trop lourdes qui ne demandent qu'à se fermer,
La fin du voyage mais le début de l'éternité,
Les amis qui pleurent et autour de la tombe forment un rond
C'est le glas qui arrive, c'est l'âge d'oraison !

Vous qui lisez ces quelques lignes ne soyez pas tristes,
Profitez de la vie, de son doux air qui se respire !
Le temps nous est compté laissons de côté les soupirs,
Et dans l'arène de la joie entrons tous enfin en piste !