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LE GRAND SILENCE
Il y a un silence
Entre un poème et un autre
Et entre le silence
Et un autre silence
Un poème tout rabougris
Se tait
Pour laisser libre cours
Au vide
De se dévider
De son Néant encore palpitant
Tel un cœur de mort
Entre les mains de la mort
Au bout du sillage de l'au-delà
Entre les silences
Vibre l'ouïe de la mort aux aguets
Vibrent les cataclysmes
Des chaînes
Retenant le Vacarme
Aux seuils des ouïes
Le silence tel un linceul
Des maux
Recouvre par sa blancheur
Une douloureuse joie
Séquestrée
Là au fin fond des mers
Enfantant leurs nouveaux-nés
En pleine rue
Silence
On accouche
On accouche
Dans la douleur
Des mots
Rien que des mots
Rien que des mots
Les abysses
Peuplés de tous les silences
Silence des hippocampes
Silence des coraux
Silence des astéries
Silence des poulpes
Silence du Grand Silence
Bavardant entre eux
Par glougloutements
Par bulles de dessins inanimés
Par éructations d'idées
Par sommeil
Par rêves
D'orchidées
Et le Grand Silence
Appelle tous les silences abyssaux
A la révolte
Contre les teuf-teufs
Des sous-marins nucléaires
Contre les teuf-teufs
Des vaisseaux
S'enivre le Grand Silence
Par l'ivresse de l'apnée
Et relâche les brides
A son char des écumes
Pour aller flirter
Sur les rives lointaines
Avec
Les orteils des loisirs
D'une dame surexcitée
Enivrée par les embruns
Enivrée par l'iode marin
Là-bas vers la terre
Des éclairs
Des rumeurs trop éphémères
Telle une vie millénaire
Tiraillent les oreilles
D'une dame stressée
Au cœur de Vulcain
Forgé de fonte et d'airain
Le grand Silence
Est maître de l'uni-vert
Est maître de l'uni-pers
Et non de l'uni-rouge
Ni de l'uni-mauve
Ni de l'univers
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Oujda le 04-3-2006
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Il y eu un silence quand mon regard Se posa sur tes doux vers si court Comme cet instant sans bruit de tare Sans un mumurme du petit jour. Il y eu un silence, puis une danse De mes yeux sur ton élégance A poursuivre tes braves idées Tes mots, tes idéaux, ta liberté. Il y eu une émotion sur le jeu D'asonnances que l'être heureux En toi s'est permis au final Entre un unis-vert et un univers Ou... J'y perdis mon silence fatal Emmetant une stupéfation De toute ta création... Merci à toi... L'y. |
L'y  |
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A L'y Vraiment agréables sont tes mots Pour mon poème exorcisant les maux Une lecture susurrant la bienveillance Une lecture caressant les sons en trance Merci à toi... pour avoir flirté avec mon poème! |
resy51  |
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Cher Didier, Ta lecture me réconforte... |
| resy51 |
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Je passais dans le coin Au glas de minuit et 32 Secondes affichée au loin De ma pendule d'Ange-heureux ! Au plaisir ;) L'y. |
| L'y |