le brouillard
calfeutre la campagne endormie
il est tard
la nuit est finie...
le froid s'insinue
dans mes os
et puis
c'est atroce
je pense à ceux...
qui doivent travailler
dans la froideur
extrême...
le bûcheron
dans la forêt...
le son
de sa tronçonneuse
résonne...
je chemine dans
un chemin creux
c'est envoûtant
et terreux...
l'air chargé
d'humidité
peine à aérer
les feuillages
craquent sinistrement
sous les pas
hommage du temps...
Sylvain.
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Écrit par romantique
"sur les pas du grand Meaulnes...lors de la fête étrange il poursuit sa quête..."
Catégorie : Nature
Publié le 14/01/2019
|
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Commentaires
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Posté le 14/01/2019 à 06:37:55
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C'est vrai que nous ne pensons pas souvent à ceux qui travaillent dehors. Un bel hommage ! Bravo et merci Sylvain |
lefebvre  |
Posté le 14/01/2019 à 06:46:09
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"Atroce" est un mot qui me fait frissonner, comme recèlant d'immenses dangers, je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être en raison de sa sonorité. Votre poème révèle un secret des forêts : une solitude où des bruits peuvent retentir et assaillir, comme bête sauvage, évocation très réussie, car ici c'est la vie et le labeur qui se font entendre à couvert. J'ai aimé cela, merci Sylvain. Amitiés :) |
| jacou |
Posté le 14/01/2019 à 07:51:02
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Sylvain... presque sylvestre... Ce qui signifie arbre. Joli poème |
| passeur de mots |
Posté le 14/01/2019 à 11:46:01
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Ils travaillent dehors dans le froid et je leur souhaite pour ma part de continuer de le faire dans la santé et la sécurité car leurs outils sont hypers dangereux ...(ma déformation professionnelle , je n'y peux rien..lol) Merci Sylvain ! |
Yuba  |